Lettre Info
Réseau Perinat Guyane 2022 N°2 - Mars/Avril
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Le Réseau Périnat Guyane déploie depuis le 20 janvier, le dispositif expérimental « Référent Parcours Périnatalité - RéPAP » porté par la Direction Générale de la Santé et l’Agence Régionale de Santé de Guyane :
Ce projet a pour objectif de renforcer la continuité du suivi ante et post natal afin de proposer un parcours décloisonné, cohérent centré sur les besoins et vulnérabilités de la femme enceinte et de dépister les situations à risque de dépression au cours de la grossesse et du post partum.
Le référent RéPAP est un professionnel de la périnatalité mais n’est pas forcément le professionnel qui suit la grossesse.
Exemple : Une patiente peut être suivie médicalement par un obstétricien (libéral ou hospitalier) et avoir un Référent Parcours Périnatalité (sage-femme libérale).
Le rôle du RéPAP est de coordonner le parcours de soins, de faire du lien entre les professionnels. Il offre également un espace d’écoute supplémentaire à la femme. Le RéPAP accompagne la femme et le couple jusqu’au 3 mois révolus de l’enfant.
Ce dispositif systématiquement proposé aux femmes avant le 7 ème mois de grossesse (29 SA) se décline en deux types parcours :
1. Parcours socle. Ce parcours est composé de :
- 4 entretiens avec la femme (2 en ante natal et 2 en post natal)
- 1h de disponibilité téléphonique tout au long du parcours;
- 1 h de coordination du parcours de soins ;
2. Parcours renforcé destiné aux femmes vulnérables (victimes de violences, de précarité, de handicap…). Les Répap disposent d’un forfait de 3 heures supplémentaires à répartir selon les besoins (appels, entretiens, coordination…)
En Guyane, l’expérimentation permettra l’inclusion de 1500 femmes
Le dispositif se décline dans les communes suivantes :
Liste des RéPAP à contacter
A Cayenne :
- Castor Nelly, sage-femme, N°06 94 92 14 51
- Dewaste Caroline, sage-femme, N°06 94 12 32 28
- James Marcelle, sage-femme, N°06 94 05 96 28
- Lamotte Jeannette, sage-femme, N°06 94 92 69 70
- Louisius Leila, sage-femme, N°06 94 09 39 58
- Reinaud Amandine, sage-femme, N°06 94 14 80 23
- Letur Laura, sage-femme, N°47 95 40
A Matoury
- Berthiot Sophie, sage-femme, N°06 94 96 51 43
- Bearez Marion, sage-femme, N°06 94 90 14 15
- Daude Carine, sage-femme, N°06 94 06 97 89
- Milville Justine, sage-femme, N°06 94 43 81 48
- Pontus Mélodie, sage-femme, N°06 94 16 82 63
- Songeons Malika, sage-femme, N°06 90 24 55 50
- William Béatrice, sage-femme, N°06 94 45 21 74
A Montsinery
- Laguerre Gilberte, sage-femme, N°06 94 92 25 32
Remire Montjoly
- Charles Stacy, sage-femme, N°06 94 29 11 44
- Robin Evelyne, sage-femme, N°06 94 21 88 45
Kourou
- Bertrand Lorène, sage-femme, N°06 94 44 63 18
- Bredas Florèle, sage-femme, N°06 94 01 23 76
A Saint Laurent du Maroni :
- Bantifo Chantal, sage-femme, N°06 94 24 20 81
- Gros Johanna, sage-femme, N° 06 94 26 60 27
- Dr Kugler, médecin généraliste, N° 06 94 95 23 97
- Leva Carine, sage-femme, N° 05 94 34 37 59
- Sadi Ines, sage-femme, N° 05 94 34 14 05
- Dupuy Olga, sage-femme, N° 05 94 34 37 59
A Grand Santi :
- Dada Nathalie, femme relais, N°06 94 97 18 09
A Taluen :
- Aloike Pauline, femme relais, N°06 94 99 90 95
A Papaichton :
- Amayota Naika, femme relais, N°06 94 96 22 92
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Mercredi 23 février 2022, le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi permettant l’allongement du délai légal pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG), qui pourra être réalisée jusqu’à 14 semaines de grossesse, contre 12 actuellement.
Le texte, rejeté par le Sénat à toutes ses lectures, a finalement été voté, définitivement, par l’Assemblée nationale.
Son objectif ? Éviter que les femmes ayant dépassé la durée légale se rendent à l’étranger ou prennent des risques pour avorter.
Ainsi peut-on lire, dans l’exposé des motifs de la proposition de loi, que « près d’une femme sur trois a recours à l’avortement au cours de sa vie » et que, « bien que les IVG tardives ne représentent qu’une infime partie des avortements réalisés en France, chaque année, 3 000 à 5 000 femmes partent avorter à l’étranger, pour raison de dépassement des délais légaux en France ».
Outre l’allongement du délai, qui constitue sa mesure phare, la proposition de loi prévoit aussi :
- D'étendre la compétence de la pratique des IVG chirurgicales aux sages-femmes dans les hôpitaux jusqu’à dix semaines de grossesse ; Cette possibilité est actuellement en expérimentation (loi de financement de la sécurité sociale pour 2021).
- De pérenniser l'allongement du délai de recours à l’IVG médicamenteuse en ville à 7 semaines de grossesse (contre 5), comme c'est le cas depuis avril 2020 suite à la crise sanitaire et tel que l'a recommandé la Haute Autorité de santé dans un avis publié le 12 avril 2021 ;
- De supprimer le délai de réflexion de deux jours, imposé afin de confirmer une demande d’avortement après un entretien psychosocial ;
- De préciser dans le code de la santé publique que le pharmacien refusant la délivrance d’un contraceptif en urgence sera en méconnaissance de ses obligations professionnelles.
Le gouvernement devra, par ailleurs, remettre au Parlement, dans les six mois de la publication de la loi, un bilan de l’application de la législation sur le délit d’entrave à l'IVG. Il devra également dresser le bilan du dispositif d’accès des femmes à l’IVG.
En Guyane, la commission régionale d’orthogénie se réunira le 23 mars à l’ARS. Elle vise à présenter les données statistiques annuelles des IVG sur le territoire et à analyser les difficultés et événements indésirables signalés au cours de l’année 2021 sur ce parcours de prise en charge.
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La 18ème semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose se tiendra du 07 au 13 mars 2022
A cette occasion, l’association Endoamazones et les gynécologues du pôle femme enfant du Centre Hospitalier de Cayenne (CHC) proposent différents événements tout au long du mois de mars: des conférences dans plusieurs communes de Guyane, des ateliers pratiques, des groupes de parole, des tables rondes, des émissions de radio et de télévision, des expositions, ainsi la présentation du parcours de soins dédié à la prise en charge des patientes atteintes d'endométriose « endo CHC ».
Les conférences seront animées par les membres du Comité Scientifique d’EndoAmazone et par 3 experts de l’ hexagone : le Professeur Pietro Santulli et le Docteur Louis Marcellin de l’hôpital Cochin Port Royal, le Docteur Sylvie Epelboin de l’hôpital Bichat.
Une soirée, à l'attention des professionnels de santé, se tiendra le vendredi 25 mars à 19h au Centre Hospitalier de Cayenne.
Pour plus d'informations sur ce programme, contactez :
- [email protected] Portable : 06.94.12.74.14
- Audrey VIRASSAMY
Responsable communication
Centre hospitalier de Cayenne
0694 93 04 31 – 0594 39 52 48 (interne: 43 41)
[email protected]
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Comprendre le dépistage néonatal
Le dépistage néonatal est une intervention de santé publique qui vise à détecter dès la naissance certaines maladies rares mais graves par des examens biologiques
En France, ce dépistage fait l’objet d’un programme national depuis 1972. Non obligatoire mais recommandé, il est proposé à tous les nouveau-nés au 3éme jour de vie
Objectifs :
- Détecter le plus tôt possible certaines maladies rares mais graves, d’origine génétique pour la plupart
- Mettre en œuvre, avant l’apparition de symptômes, les mesures appropriées afin d’éviter ou de limiter les conséquences négatives de ces maladies sur la santé des enfants
Actuellement, 6 maladies sont dépistées à la naissance :
- La phénylcétonurie: maladie génétique due au déficit d’une enzyme qui transforme la phénylalanine présente dans l’alimentation. En l’absence de traitement, elle peut entraîner un retard mental sévère et des complications neuropsychiatriques ;
- l’hypothyroïdie congénitale: maladie qui se traduit par une sécrétion insuffisante des hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde. En l’absence de traitement, ce dysfonctionnement retentit sur les grandes fonctions de l’organisme et peut avoir notamment pour conséquence, un retard mental sévère ;
- l’hyperplasie congénitale des surrénales : défaut génétique du fonctionnement des glandes surrénales. En l’absence de traitement, elle peut être à l’origine de déshydratations aiguës sévères, parfois mortelles, et de troubles du développement des organes sexuels ;
- la mucoviscidose: maladie génétique qui entraîne des infections respiratoires sévères et répétées ainsi que des complications digestives ;
- le déficit en MCAD (Medium-Chain-Acyl-CoA Déshydrogénase) : maladie qui entraîne une difficulté de l’organisme à utiliser les graisses comme source d’énergie. En l’absence de traitement, elle peut provoquer des comas pouvant aller jusqu’au décès de l’enfant ;
- la drépanocytose, (dépistée si l’enfant fait partie des populations à risque) : maladie génétique liée à la présence d’une hémoglobine dans le sang qui peut se traduire par une anémie persistante, des complications vasculaires, des crises douloureuses et des infections répétées.
À noter : comme préconisé dans les Plans nationaux « Maladies rares » successifs, la liste des maladies à dépister est vouée à s’élargir, en fonction des connaissances scientifiques et des avancées technologiques. Ainsi l’arrivée de la spectrométrie de masse en tandem rend possible le dépistage à la naissance de nombreuses maladies dont les erreurs innées du métabolisme (EIM).
Dans ses travaux publiés en 2020, la HAS a préconisé l’introduction de sept d’entre elles dans le programme national de dépistage néonatal : la leucinose (MSUD), l’homocystinurie (HCY), la tyrosinémie de type 1 (TYR-1), l’acidurie glutarique de type 1 (GA-1), l’acidurie isovalérique (IVA), le déficit en déshydrogénase des hydroxyacyl-CoA de chaîne longue (LCHAD), et le déficit en captation de carnitine (CUD).
Ces sept maladies devraient être introduites prochainement au programme et s’ajouteraient aux six déjà dépistées.
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TROUBLES DU NEURO-DEVELOPPEMENT (TND)
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Livret d’observation partagés parents et professionnel de la petite enfance
Chaque année, 10% des enfants naissent avec un trouble du neuro-développement. Si les professionnels de la petite enfance sont les mieux placés pour identifier les difficultés, ils n’avaient cependant pas les moyens d’objectiver leurs inquiétudes et d’aborder avec les parents la question d’un développement habituel.
Le neuro-développement recouvre l’ensemble des mécanismes qui, dès le plus jeune âge, et même avant la naissance, structurent la mise en place des réseaux du cerveau impliqués dans la motricité, la vision, l’audition, le langage ou les interactions sociales. Quand le fonctionnement d’un ou plusieurs de ces réseaux est altéré, certains troubles peuvent apparaître: trouble du langage, troubles des apprentissages, difficultés à communiquer ou à interagir avec l’entourage.
On parle des troubles du neuro-développement (TND), parmi lesquels figurent le trouble du spectre de l’autisme (TSA), trouble du développement intellectuel, troubles Dys, (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dyscalculie, dysorthographie), trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité(TDAH).
Dans le cadre de la stratégie des 1000 premiers jours, un livret pour mieux repérer les écarts inhabituels du développement chez le jeune enfant a été mis en place. Il a été élaboré par un groupe de travail associant le CNAF, des parents et les principaux acteurs du secteur de la petite enfance. Il est organisé en 4 parties :
- Une explication sur l’utilisation du livret et sur les étapes qui suivront après qu’il soit complété.
- Des grilles de questions organisées suivant l’âge de l’enfant. Par exemple « Tenir la tête droite » à 6 mois, « Faire des coucou » à 12, empiler 5 cubes à 24, ou encore « copier un cercle » à 36 mois.
- De l’information sur les troubles du neuro-développement et des conseils sur la façon d’accompagner les parents pour les professionnels de la petite enfance.
- Des liens vers les structures et services ressources
Il est disponible en ligne sur l’application des 1000 jours et le site Handicap.gouv.fr, ce guide est diffusé par les Caf à l’ensemble de leurs partenaires de la petite enfance et mis à disposition des parents.
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-Formation DPC- e-learning- allaitement fleur de lait session du 14 mars au 10 avril. Tarif 40 euros
-Formation DPC - présentiel- sexologie niveau 2, 14,15 et 16 mars, Cayenne, réseau Périnat
-Formation DPC - présentiel - Examen psychomoteur de l'enfant de 0 à 1 an, Cayenne réseau Périnat, le 11/04 au 12/04/22
-Formation DPC - présentiel - Examen psychomoteur de l'enfant de 2 à 3 an, Cayenne réseau Périnat, le 13/04 au 14/04/22
En programmation 1er trimestre 2022 (dates à venir) : -
- Formation DPC-présentiel - Réanimation néonatale niveau 1 et 2
- Formation DPC- présentiel - Lésions obstétricales du périnée
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- Webinaire : “ Nouveaux standards INTERGROWTH-21 : De la théorie à la pratique" , le 05/03/22 de 10h-12h (horaire métropole)
- Webinaire pour tout savoir sur : Les Maisons de Naissance : alternative ou futur de la maïeutique ?, le 10/03/22 de 18h-20h (horaire métropole)
- Découvrez les 1eres Journées d'Échographie Pratique : 31e Salon de Gynécologie Obstétrique Pratique sur Paris, du 16/03 au 18/03/22 de 9h-17/h45 (horaire métropole)
- Café débat inaugural du 6 elle SAFTHON en Ile de France: L'alcoolisation foetale = Droits des femmes et égalité des chances bafouées, le 19/03/22 de 9h-12h (horaire métropole)
- HYPNOSIS GATE INSTITUT : Formation de base à l'hypnose 2022 sur 2 modules en 2022, les 23/03 8h30 et 14/05/22 à 16h30 (horaire de Guyane)
- SAVE THE DATE : 51èmes Journées Nationales de Néonatologie 2022, les 24 et 25/03/22 de 8h30-18h30 (horaire métropole)
- “ COVID 19 & PÉRINATALITÉ ”, organisé par la SFMP, le jeudi 7 avril 2022 de 12h30 à 14h00 (horaire métropole)
- Webinaires sur l’Entretien Prénatal Précoce : Plusieurs dates vous sont proposées, inscrivez vous sur l’horaire (métropole) qui vous convient !
- Mardi 28 mars 22, de 19h à 14h - Mardi 05 avril 22, de 12h30 à 14h
- Mercredi 13 avril 22, de 20h à 21h30 - Jeudi 21 avril 22, de 12h30 à 14h
Lien de connexion :
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Appel aux dons
Dans le cadre du projet Prévention et Accompagnement des grossesses chez les adolescentes en Guyane, le Réseau Périnat collecte des dons de vêtements de bébé (0-6 mois), couches, biberons, trousse de naissance etc…destinés aux adolescentes enceintes en grande précarité.
Où déposer les dons ?
Au Centre d’Appui des Réseaux de Guyane
59 rue Voltaire
Cayenne
De 8h à 14h.
Tel : 06.94.16.44.33 / 05.94.27.16.10
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