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Le MOOC « L’échographie obstétrical et gynécologique » Formation certifiante
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URGENT – OFFRE D’EMPLOI SAGES-FEMMES
La Collectivité territoriale de Guyane recrute, pour l'ensemble des sites de son Pôle prévention solidarité santé (PPSS), par voie statutaire ou contractuelle :
A la Direction de la PMI et de la Promotion de la Santé de la Collectivité Territoriale de Guyane :
- 1 poste de sage-femme à Cayenne avec un 0.5 ETP au CPEF et un 0.5 ETP à la PMI de Matoury
- 1 poste de sage-femme à la PMI de Maripasoula
- 1 poste de sage-femme à la PMI de Saint-Georges
La sage-femme exerce ses missions dans le domaine de la prévention médico-sociale et de la promotion de la santé en faveur des femmes enceintes, des parents et des futurs parents.
Elle favorise une politique de planification et d'éducation familiale en matière de grossesse, contraception et lutte contre les infections sexuellement transmissibles ; et contribue à protection de l’enfance en danger.
Les candidatures devront être adressées :
Par Mail à : [email protected]
à l'attention de :
Monsieur le Président de la Collectivité territoriale de Guyane
Pôle prévention solidarité santé
Hôtel de la Collectivité Territoriale de Guyane - Carrefour de Suzini - 4179 route de Montabo – BP 47025 - 97307 Cayenne Cedex
URGENT – OFFRE D’EMPLOI SAGE-FEMME
Recherche sage-femme sur Cayenne
Informations « C2S » du PLANNING FAMILIAL 973
-
Ecoute, conseils, informations autour des diverses questions entourant la sexualité,
-
Suivi gynécologique de prévention : dépistage des cancers du seins et du col de l’utérus, examen gynécologique si besoin, …
-
Contraception : prescription, pose, retrait des différents moyens de contraception,
-
Dépistage : prescription des dépistages des IST et traitement des infections locales,
-
IVG : échographie de datation, entretiens psycho-sociaux, IVG médicamenteuses, relai vers le CHOG si besoin
POURVU – Périnat Guyane recherche Coordinateur(trice) référente Ouest Guyanais – Prise de poste immédiate
Qualités et compétences recherchées :
•Diplôme de Sage-femme ou profil santé publique
•Compétences en Santé Publique
•Expérience du travail en réseau appréciée (stage ou travail effectif de terrain)
•Sens du relationnel, mobilité, autonomie
•Connaissance de la Guyane appréciée
Caractéristiques du poste :
Basé à St Laurent du Maroni, au Réseau Périnat Guyane, Guyane française
Déplacements possibles sur l’ensemble du territoire
Type de contrat proposé :
CDI ou mise à disposition
Temps de travail : temps plein (35 heures par semaine, heures supplémentaires récupérées)
Congés à organiser avec les autres coordinateurs et après validation par la coordinatrice régionale afin d’assurer la continuité de mission sur l’ensemble du territoire
Salaire en fonction du diplôme avec reprise de l’ancienneté.
Contacts :
La lettre de motivation, accompagnée d’un CV, doit être rédigée à l’attention du Président, Dr Herliche FAGLA.
Les candidatures doivent être adressées par mail à l’adresse suivante : [email protected]
POURVU- Périnat Guyane recherche Sage-femme Coordinateur(trice) Régional(e)
Profil :
Sage-femme expérimentée (5 ans d’exercice minimum dans la profession de sage-femme) ayant une formation complémentaire en Santé Publique et/ou ayant une expérience au sein d’un DSRP (ancien réseau de périnatalité).
Compétences :
. Connaissance des prises en charge des grossesses et des nouveaux nés
. Connaissance des professionnels de la périnatalité de la région Guyane
. Capacité à animer et organiser un réseau de professionnels
. Connaissance en épidémiologie et santé publique
. Connaissance en montage et suivi de projets
. Capacité à gérer et organiser une équipe, un groupe de travail, en interdisciplinarité
. Capacités rédactionnelles et de communication
. Connaissance et utilisation des moyens informatiques
. Qualités relationnelles facilitant le travail en réseau
Détails des missions sur la fiche de poste
Type de contrat proposé :
CDI, grille de salaire Fonction Publique Hospitalière, en fonction de l’ancienneté.
Contacts :
La lettre de candidature, accompagnée d’un CV, doit être adressée (par mail de préférence) à : Dr Herliche FAGLA, Président [email protected]
Pour des renseignements complémentaires sur le poste, vous pouvez contacter Mme Stéphanie BERNARD, Sage-femme coordinatrice Régionale : [email protected]
POURVU – Le Réseau recherche un(e) référent(e) parcours grossesses adolescentes Ouest Guyane
Identification du poste :
– Intitulé du poste : Référent parcours grossesses adolescentes Ouest Guyane
– Statut : CDD de 18 mois
– Date d’affectation : immédiate
– Temps de travail : temps plein (35 heures par semaine, heures supplémentaires récupérées)
Missions du poste:
Le référent grossesses adolescentes Ouest guyanais a pour missions :
– Assurer la cohérence et la coordination des parcours complexes des adolescentes enceintes et/ou jeunes accouchées, sur le territoire ouest Guyane
– Assurer l’accompagnement des adolescentes incluses dans le parcours en lien avec leur famille
– Participer à la connaissance des partenaires et des usagers du dispositif
Les candidatures sont à rédiger à l’attention du Président du Réseau Périnat Guyane et à envoyer par mail (CV + lettre de motivation), à :
Stéphanie Bernard
Sage-femme Coordinatrice Régionale Réseau Périnat Guyane [email protected]
Copie à
Aline Talbot
Référente parcours grossesses adolescentes Est Guyane
[email protected]
Exploitation des données de santé des nourrissons et du jeune enfant à partir des trois certificats de santé
Les certificats de santé de l’enfant (CSE) constituent une source de données indispensable malgré les défauts actuels. Il s’agit d’une des seules sources de données avant l’âge scolaire qui recouvre la période des 1 000 premiers jours (de la conception jusqu’aux 2 ans de l’enfant). L’exploitation des CSE sera pertinente si leur taux de remplissage et de retour s’améliore de façon significative.
Retrouvez l’article complet sur le site du HCSP .
On parle de nous !
Dans son édition du 23 juin 2023, l’ARS ( Agence Régionale de Santé) est revenue sur la journée portes ouvertes organisée par l’ensemble des réseaux.
C’était l’occasion de rencontrer et d’échanger avec nos partenaires actuels et futurs, d’inaugurer la plaque en hommage à la défunte Marie-Louise NOUVELLET (directrice de la MAIA), décédée en février dernier.
Au programme:
-la présentation des différents réseaux (RESAU PERINAT GUYANE, KIKIWI, ONCO, CARG, MAIAI);
-des ateliers de prévention sexuelles et des animations menées par le réseau KIKIWI.
Comment retrouver le Réseau
Le calendrier des vaccinations 2023
La politique de vaccination est élaborée par le ministre chargé de la santé qui fixe les conditions d’immunisation, énonce les recommandations nécessaires et rend public le calendrier des vaccinations après avis de la Haute autorité de santé (HAS).
Le calendrier des vaccinations fixe les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge, émet les recommandations vaccinales « générales » et des recommandations vaccinales « particulières » propres à des conditions spéciales (risques accrus de complications, d’exposition ou de transmission) ou à des expositions professionnelles.
NB : Ce calendrier finalisé en mars 2023 ne prend pas en compte les recommandations qui pourront être émises ultérieurement.
Il ne détaille pas non plus les vaccinations contre la COVID 19 qui figurent sur le site du ministère chargé de la santé dans la rubrique vaccination COVID-19, et sur l’espace réservé aux professionnels de santé sur le site vaccination info services.
Télécharger le calendrier des vaccinations 2023
*source: https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/vaccination/calendrier-vaccinal
Le réseau déménage
Changement horaires ligne d’écoute
Après quelques mois d’existence de la ligne d’écoute SIS Guyane et suite à l’analyse approfondie des statistiques d’appels, nous avons décidé de modifier les horaires d’une des journées d’ouverture.
En effet à partir de lundi prochain (le 18 juillet), nous répondrons les lundis de 9h à 15h. Les mercredis et vendredis restent aux mêmes horaires précédemment indiqués.
Réseau Périnat Guyane recherche sa future coordinatrice référente pour l’ouest de la Guyane….
MODALITÉS D’ACCOUCHEMENT ET VÉCUS DE FEMMES SOUFFRANT DE VAGINISME
Sage Femme pratique (SFP) vous invite à lire l’article paru le 14/06/2022 sur : Le vaginisme est associé selon les études à un pronostic obstétrical très défavorable et peut être un motif de césarienne programmée. afin d’évaluer les besoins et anticipations identifiés chez les femmes concernées par le vaginisme et envisageant une grossesse, et de connaître les modalités d’accouchement et le vécu en post-partum des femmes ayant déjà […]
Alison PASSIEUX, Paris
Virus de la variole du singe et grossesse : qu’est-ce qu’un obstétricien doit savoir ?
Virus de la variole du singe et grossesse : qu’est-ce qu’un obstétricien doit savoir ?
Olivier Picone, Christelle Vauloup-Fellous
Le Monkeypox Virus (MPXV) – ou virus de la variole du singe – est un virus appartenant à la famille des Poxviridae et au genre Orthopoxvirus. Il s’agit d’un virus de grande taille (200 x 300 μm) à ADN double. Pour l’instant, en France il reste classé dans le groupe 3 selon la liste des agents biologiques pathogènes.
Le MPXV est un virus endémique sur le continent africain (Afrique de l’Ouest et Afrique centrale). Deux clades de MPXV génétiquement distincts sont décrits : le clade du bassin du Congo (Afrique centrale) et celui d’Afrique de l’Ouest. Le clade du bassin du Congo est plus prévalent que celui d’Afrique de l’Ouest et a été décrit dans le cas de transmission interhumaine, à la différence de celui d’Afrique de l’Ouest, pour lequel la transmission était d’origine animale (pour les cas documentés) jusqu’en 2022. Sur le plan génétique, les données récentes disponibles pour quelques cas autochtones observés en 2022 au Royaume-Uni indiquent que le virus appartient au clade d’Afrique de l’Ouest.
Jusqu’à présent, les modes de transmission du MPXV ont été essentiellement documentés lors d’épidémies survenues en Afrique à partir de contacts directs avec des liquides biologiques ou des lésions cutanées (vésicules) d’animaux infectés. La transmission interhumaine peut résulter de contacts étroits avec des lésions cutanées (vésicules) ou muqueuses d’une personne malade (muqueuses buccales, génitales, conjonctives, voire cornée) ou de manière indirecte, après contact avec des objets ou matériels (literie, linge, vaisselle…) récemment contaminés par des liquides biologiques. Les lésions muqueuses précèdent les lésions cutanées, ce qui pourrait expliquer que le MPXV soit transmis au début principalement par la salive et les gouttelettes respiratoires après un contact face à face prolongé. Le risque de transmission par contact direct avec le sang semble limité compte tenu de la brièveté de la virémie : 1 à 2 jours précédant l’apparition des lésions muqueuses puis cutanées. Le diagnostic se fait par écouvillonnage et PCR au niveau des lésions. Acheminement du prélèvement par triple emballage vers laboratoire L3 pour diagnostic en ESR (ou autre établissement de santé désigné par l’ARS), CNR ou CIBU (https://www.coreb.infectiologie.com/UserFiles/File/procedures/20220525-fichemonkeypox-vf.pdf).
La majorité des cas rapportés à ce jour est survenue dans la communauté HSH, même si d’autres circonstances ont également été signalées. Bien que le contact physique étroit avec les muqueuses de personnes infectées soit un mode de transmission bien établi, la question se pose de savoir si le MPXV peut être transmis aussi par voie sexuelle, ce qui le définirait comme un agent infectieux responsable d’infection sexuellement transmissible (IST).
Très peu de cas d’atteinte par le virus de la variole du singe ont été décrits pendant la grossesse. La transmission au cours de la grossesse, via le placenta ou au cours de l’accouchement lors de contacts avec les liquides biologiques, est possible sans que le risque ait été bien quantifié. Sur 4 femmes infectées, Mbala et al. (1), a décrit une issue favorable, deux fausses couches et une mort in utero avec des signes cliniques chez le fœtus et une infection biologiquement prouvée. Il n’existe donc aucune donnée sur le taux de transmission et le risque exact pour la grossesse. Il n’y a pas de données sur l’influence de la maladie sur la grossesse ou de la grossesse sur la maladie mais cela peut potentiellement être une situation à risque (2).
La HAS (3) recommande que les cas contacts soient vaccinés dans les 4 jours qui suivent le contact par le vaccin antivariolique de 3e génération qui donne moins d’effets secondaires que les vaccins plus anciens. Ce vaccin, à base d’un virus vivant non réplicatif, n’est en théorie pas recommandé pendant la grossesse. Il existe un manque de données sur les possibles conséquences de ce vaccin pendant la grossesse mais les risques théoriques et les études animales sont très rassurantes.
Le COREB classe les femmes enceintes comme à risque de forme grave. Il est proposé que les femmes enceintes, particulièrement les soignantes, ne soient pas en contact avec les cas possibles d’infection par le virus de la variole du signe. En cas de contact étroit, notamment par le toucher ou en l’absence de masque, une vaccination dans les 4 jours suivant pourra se discuter. En cas d’infection prouvée, il n’existe pas de traitement spécifique, et les immunoglobulines ne semblent pas indiquées (4).
Tout cas contact et toute infection prouvée doivent être déclarés.
Les soignants en périnatalité doivent se tenir au courant de l’évolution épidémiologique de la situation.
Liens utiles : Veille scientifique réalisée par l’ANRS : maladies infectieuses émergentes :
Infection au Monkeypox virus : repérer et prendre en charge un patient en France : https://www.coreb.infectiologie.com/UserFiles/File/procedures/20220525-fichemonkeypox-vf.pdf
https://www.coreb.infectiologie.com/fr/monkeypox.html
Monkeypox : vacciner les adultes et professionnels de santé après une exposition à la maladie
Laboratoire : CNR Laboratoire Expertdes orthopoxvirus, tél : 06 03 87 58 59
1- Maternal and Fetal Outcomes Among Pregnant Women With Human Monkeypox Infection in the Democratic Republic of Congo. Mbala PK, Huggins JW, Riu-Rovira T, Ahuka SM, Mulembakani P, Rimoin AW, Martin JW, Muyembe JT. J Infect Dis. 2017 Oct 17;216(7):824-828. doi: 10.1093/infdis/jix260.
2- Toward Understanding the Outcomes of Monkeypox Infection in Human Pregnancy. Kisalu NK, Mokili JL. J Infect Dis. 2017 Oct 17;216(7):795-797. doi: 10.1093/infdis/jix342.
4- The role of the obstetrician-gynecologist in emerging infectious diseases: monkeypox and pregnancy. Jamieson DJ, Cono J, Richards CL, Treadwell TA. Obstet Gynecol. 2004 Apr;103(4):754-6. doi: 10.1097/01.AOG.0000114987.76424.6d.
Le replay des Journées Nationales de Néonatologie (JNN) 2022
Le Comité d’organisation des Journées Nationales de Néonatologie 2022 est heureux de vous proposer le REPLAY.
Les professionnels de santé acteurs de la protection de l’enfance
Redécouvrez le plein écran – Les pleurs du nourrisson : quelle signification et comment y répondre ?
Visionnez dès à présent le replay du webinaire : Les pleurs du nourrisson : quelle signification et comment y répondre ?
Experts :
Dr Sophie DENIZOT (Nantes) – Pr Christèle GRAS-LE GUEN (Nantes) – Mme Emmanuelle RENAUD-THOMAS (Nantes)
Atlas de la Santé de la Guyane 2020
Vendredi 12 février dernier se tenait la conférence ayant pour objet la publication de l’Atlas de la Santé de la Guyane. Veuillez trouver ci-joint le lien de téléchargement :
Voir ou revoir : Personnes trans et VIH : vers une prévention adaptée à la diversité des trajectoires
Visionnez dés à présent le replay : La demi-journée d’étude « Personnes trans et VIH : vers une prévention adaptée à la diversité des trajectoires » du Lundi 6 décembre 2021, de 13h à 18h (heure de France).
Médicaments et grossesse : Enceinte, les médicaments, c’est pas n’importe comment!
Une grossesse se prépare, en particulier si vous prenez des médicaments, qui peuvent être dangereux pour votre enfant.
En principe, les médicaments, y compris ceux vendus sans ordonnance, doivent être évités pendant la grossesse.
Parlez-en toujours avec votre professionnel de santé : lui seul peut vous conseiller et décider si vous pouvez oui ou non prendre un médicament.
Planning des permanences juridiques et d’aide aux victimes AGAV – CIDFF
Qui orienter vers notre association ?
- Les victimes d’infractions pénales et/ou leur famille :
Exemple d’infractions pénales : cambriolage, braquage, violences, viol, agression sexuelle, homicide et tentative, accident de la circulation, etc.
- Les personnes souhaitant des informations sur leurs droits :
Voir où revoir : Intérêt de la NFS dans l’interprétation de l’étude de l’Hémoglobine exemple de la Thalassémie
Visionnez dès à présent le replay : Intérêt de la NFS dans l’interprétation de l’étude de l’Hémoglobine : exemple de la Thalassémie du jeudi 07 octobre 2021.
Modérateur :
Dr Amandine Ganon
Nouvelle session IFE – Intégration Femmes Etrangères
Vaccination et pass sanitaire, point de vue et recommandations du CNGOF
COVID-19
Vaccination et pass sanitaire, point de vue et recommandations des gynécologues-obstétriciens
En préambule, concernant la grossesse, le CNGOF et le GRIG rappellent une nouvelle fois l’intérêt de la vaccination généralisée et soutiennent la vaccination obligatoire pour les soignants.
Ils soulignent en outre que le pass sanitaire n’inclut pas que la vaccination, mais aussi des tests biologiques récents. Ainsi, un patient avec un test récent négatif a les mêmes droits qu’un patient vacciné.
Le CNGOF et le GRIG font le point sur plusieurs situations clefs
1) Vaccination obligatoire pour certains métiers
Que faire au cours du premier trimestre de la grossesse ? Cette situation expose les femmes au risque d’être sanctionnées si elles ne se vaccinent pas et peut les obliger à annoncer leur grossesse très précocement à leur employeur. La vaccination contre la COVID-19 est possible pendant toute la grossesse, y compris au premier trimestre (Avis de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), du comité sur la stratégie vaccinale d’Alain Fischer et du conseil scientifique, juillet 2021). Nous considérons cependant qu’il n’est pas possible d’obliger les patientes à se vacciner au premier trimestre. En effet, le risque de fausse-couche spontanée à ce terme est important et il ne faudrait pas qu’une relation de cause à effet soit établie de façon inappropriée entre la réalisation de la vaccination et la fausse-couche spontanée. Le recours à des tests PCR ou antigéniques fréquents, sur prescription pour que les patientes bénéficient d’une prise en charge, constitue une alternative.
2) Suivi de grossesse
Il est indispensable que la prise en charge des grossesses puisse se poursuivre dans les conditions habituellement requises. Le pass sanitaire ne s’applique pas aux patientes. Toutes peuvent donc consulter, en urgence ou non, sans contrôle du pass sanitaire. Il faut insister auprès des patientes enceintes sur la nécessité de se faire vacciner.
3) Situation du co-parent
Il n’est pas un simple visiteur mais est un acteur de soins. En tant que tel, quand les visites à l’hôpital étaient officiellement interdites, le co-parent a été accepté dans la grande majorité des établissements de santé. Lors de l’accouchement et en post-partum, le co-parent sans pass sanitaire doit pouvoir aussi être présent, même s’il doit absolument être incité à respecter les règles de distanciation et d’hygiène. Il doit aussi être encouragé à se faire vacciner ou à réaliser un test PCR à l’approche du terme. Tout autre visiteur doit être à jour de son pass sanitaire et les visites doivent toujours être limitées en fonction des organisations locales.
4) Lors des consultations de suivi ou des échographies :
Le co-parent avec pass sanitaire peut être accepté : soit il est vacciné, soit il a anticipé la consultation en réalisant un test biologique.
Dans une période de très forte tension dans les maternités par manque important de personnel médical et paramédical, le contrôle des pass sanitaires ne peut pas reposer sur le personnel des maternités.
RPC : Les interventions en période périnatale
Le CNSF a présenté en mars dernier ses nouvelles Recommandations pour la Pratique Clinique (RPC) et vous propose le dossier de presse du 20/07/2021 : “Interventions pendant la période périnatale”.
Voir ou revoir : L’endométriose en pratique de terrain : expérience en Pays de la Loire
Visionnez dès à présent le replay du webinaire : L’endométriose en pratique de terrain : expérience en Pays de la Loire diffusé le Jeudi 8 juillet 2021 dernier
Modérateurs :
Pr Vincent Letouzey – (Gynécologue-obstétricien, CHU Nîmes)
Pr Guillaume Legendre – (Gynécologue-obstétricien, CHU d’Angers)
Invités :
Mme Marlène Berteau-Mevel – Sage-femme, Angers
Dr Laurence Wittrisch – Gynécologue, Le Mans
Voir ou revoir le plein écran | Boire et déboires du bébé … et de ses parents !
Visionnez dès à présent le replay du webinaire : Boire et déboires du bébé… et de ses parents ! diffusé le 30 juin dernier
Des experts sur les troubles alimentaires et dysfonctionnels du bébé : nouvelles exigences et guidance parentale en 2021
Droits et épidémies : le CNS publie un Avis sur les acquis de la lutte contre le VIH
Le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) publie aujourd’hui un Avis intitulé « La lutte contre le VIH/sida : une démarche, des savoirs et des pratiques pour servir aux enjeux du présent ».
Le CNS a souhaité engager une réflexion sur les acquis de la lutte contre le VIH/sida et leur utilité en réponse à la crise épidémique présente et aux épidémies à venir.
En dépit de ses singularités, l’expérience de la lutte contre le VIH/sida peut aujourd’hui faire école compte tenu de défis communs soulevés par les épidémies, en particulier l’urgence, l’incertitude et l’émotion ainsi que la nécessité de bâtir une réponse éthique, internationale et solidaire.
Retrouvez l’Avis et le Communiqué de presse du CNS
DYSMENORRHEES : Gynecole vous propose d’être investigateur pour une étude scientifique originale
GYNECOLE, vous propose de faire partie des investigatrices et investigateurs de l’étude PERIODS afin d’évaluer l’efficacité des patchs Stimcare ® sur la douleur de la dysménorrhée.
Environnement de l’enfant – Le vrai du faux des risques toxiques au quotidien
Redécouvrez le plein écran :
Environnement de l’enfant – Le vrai du faux des risques toxiques au quotidien.
Avec :
Pr Christèle GRAS-LE GUEN (Nantes)
Pr Alfred BERNARD (Louvain-la-Neuve, Belgique)
Un site internet à destination des jeunes de 15-25 ans
L’association Prévention Sage-femme a lancé le 7/04/21 la plateforme Les Pipelettes, tchat destiné aux jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans, sur le thème de la santé sexuelle, la contraception, la prévention d’infections sexuellement transmissibles, la vaccination, entre autres messages de conseil en santé et prévention.
Indications priorisées du lait de lactarium issu de don anonyme
La HAS élabore des recommandations de bonnes pratiques relatives à l’utilisation du lait issu de don anonyme et mis à disposition de lactarium (mai 2021).
Ces recommandations ont pour objectifs de :
- proposer une réponse graduée en termes d’indications en fonction de la capacité
de production des lactariums afin que les besoins essentiels soient prioritairement couverts ; - homogénéiser les pratiques professionnelles en termes d’indications du lait de
lactarium ; - permettre à tout nouveau-né de se voir prescrire du lait de lactarium issu de don si le lait
de la propre mère n’est pas disponible.
Elles définissent les indications de délivrance sur prescription médicale de lait humain par les lactariums. Le lait humain est différent du lait maternel (cru) puisqu’il a subi un traitement et se présente sous forme pasteurisée, congelé ou lyophilisé.
Fiche mémo
Fiche outil
La PrEP peut désormais être prescrite par les médecins de ville
Depuis le 1er juin 2021, la prophylaxie pre-exposition (PrEP) n’est plus seulement disponible en CeGIDD ou à l’hôpital, elle peut désormais être prescrite par un médecin de ville, que ce soit pour un renouvellement d’ordonnance ou une primo-prescription. Selon le Ministère des Solidarités et de la Santé, « une offre de formation (FormaPrEP) a été développée par et pour les professionnels, pour les guider dans leur abord de la santé sexuelle, et la prescription de la PrEP dans des conditions de sécurité optimales pour le patient ». Formation DPC en ligne, gratuite.
Cette avancée majeure intervient après la mobilisation d’associations de lutte contre le VIH-Sida et le constat d’une baisse de dépistage et une augmentation des IST pendant la pandémie Covid.
Cette nouvelle mesure permettra un meilleur accès au traitement et ainsi de réduire les nouvelles contaminations au VIH.
La PrEP est une stratégie de réduction des risques en santé sexuelle, à base d’antirétroviraux, à destination des publics séronégatifs à haut risque d’acquisition du VIH. Elle peut être prise en continu ou en prévision d’un rapport à risque, selon un schéma particulier.
Mise à jour des recommandations liées à la pratique de l’IVG médicamenteuse
« Dans une lettre du 22 septembre 2020, le ministre des Solidarités et de la Santé a saisi la HAS afin que soit examinée la révision du protocole de l’IVG médicamenteuse, que ce soit en ville ou en établissement de santé, jusqu’à 9 SA, en prenant en compte leurs spécificités respectives. » L’objectif de cette actualisation est, à terme, de permettre l’IVG médicamenteuse en ville à 9SA.
L’actualisation porte, en grande partie, sur la stratégie médicamenteuse à adopter selon le terme (< 7SA ou entre 7 et 9SA) et l’intégration de la téléconsultation. La séquence des consultations reste quant à elle inchangée. Il est rappelé l’opportunité de proposer un dépistage des infections sexuellement transmissibles au cours de la deuxième consultation et d’aborder précocement la contraception ultérieure.
Résultats de l’enquête EPIPAGE 2 – à 5 ans 1/2
L’enquête EPIPAGE s’intéresse au devenir des enfants nés prématurément avant 35SA par suivi de cohorte. Sur 4441 enfants inclus à la naissance, le devenir de 3083 enfants a été interrogé.
Les enfants ont aujourd’hui atteint l’âge de cinq ans et demi. « L’âge de 5 ans et demi correspond à un moment clé du développement de l’enfant permettant notamment le diagnostic de difficultés d’apprentissage et l’étude des compétences cognitives qui avant cet âge sont beaucoup plus difficiles », souligne Pierre-Yves Ancel, service de santé publique et médecine sociale de l’hôpital Cochin AP-HP (Unité CIC mère enfant), responsable de l’équipe EPOPé.
L’équipe constate que 35% des extrêmes prématurés et 45% des grands prématurés auront un développement proche de la normale. Ces enfants nécessitent cependant un suivi pluridisciplinaire pour la prise en charge de leurs difficultés dans les domaines moteur, sensoriel, cognitif et du comportement. En effet, 28% des 24-26 semaines, 19% des 27-31 semaines et 12% des 32-34 semaines, présentent des troubles sévères ou modérées du neurodéveloppement. Ceux-ci sont plus fréquents dans les familles avec un faible niveau socio-économique. Par ailleurs, plus la prématurité est grande, plus la scolarité doit être adaptée. Ainsi, 27% des extrêmes prématurés ont besoin d’une assistance à l’école
La fréquence de ces difficultés confortent le rôle prépondérant des réseaux de suivi permettant un repérage et un accompagnement précoce des enfants. Cet accompagnement représente également un soutien non négligeable pour les parents qui se montrent très inquiets à l’égard du développement de leur enfant.
La cohorte sera à nouveau interrogée à l’âge de 10 ans.
Annuaire de la Santé Mentale en Guyane, la 2è édition vient de paraître
Un mauvais suivi prénatal a des conséquences – Publication
Retrouvez sur le site de la sfmp, une étude sur l’efficacité des soins prénatals réalisée dans quatre maternités d’Ile-de-France entre 2010 et 2012, sur un échantillon de 9117 femmes enceintes (grossesse unique).
Mini-série Femmes et VIH
Obtention de la certification Qualiopi
Pour satisfaire à l’obligation de certification des organismes de formation qui bénéficient de financements publics ou mutualisés, le Réseau Périnat s’est soumis à un audit initial de contrôle réalisé par AFNOR.
Qualiopi atteste de la qualité du processus mis en oeuvre par les prestataires d’actions concourant au développement des compétences.
Le Réseau Périnat a été certifié conforme au Référentiel National Qualité au mois de décembre 2020, il dispose ainsi d’une certification ayant une durée de validité de 4 ans.
Grève des sages-femmes en Guyane
Surdosage en vitamine D: alerte de l’ANSM
Des cas de surdosage de vitamine D chez de jeunes enfants ont été récemment rapportés suite à la prise de compléments alimentaires enrichis en vitamine D. Dans ce contexte l’ANSM publie une information en concertation avec les sociétés savantes de pédiatrie, le collège national des sages-femmes, les centres antipoison, l’ANSES et la FFRSP, recommandant de recourir aux médicaments et non aux compléments alimentaires afin de prévenir le risque de surdosage.
Visioconférence sur le cancer du col utérin
Le réseau est heureux de vous inviter, à la première session de 2021, des Vendredis du réseau, qui aura lieu:
Vendredi 29 janvier 2021 de 19 à 21 h
en visioconférence
Pour cette première séance de formation continue à l’attention des professionnels du territoire, nous proposons 2h de conférence et d’échanges sur le cancer du col utérin
– 1: Épidémiologie du cancer du col et place de la vaccination contre l’HPV ( Dr Alain KAMGA, Gynécologue-obstétricien CHC)
– 2: Cancer du col et test HPV-HR : Dépistage primaire et suivi post-conisation ( Dr Nadia THOMAS, Gynécologue obstétricien CHC-CHK)
– 3 : Test HPV – Terminologie BETHESDA: mise au point de l’anatomo-cyto-pathologiste (Dr Kinan DRAKALSIBAI, Chef de service d’anatomie et de cytologie pathologiques CHC)
Modification du parcours régional du dépistage auditif néonatal
2021 : Modification du parcours du dépistage auditif néonatal en Guyane
Pour rappel :
Tous les enfants nés sur le territoire doivent bénéficier d’un dépistage auditif à la naissance (Arrêté du 3 novembre 2014 : obligation nationale). Ce dépistage est soumis à l’accord des parents, et il est indolore pour l’enfant. Il doit être bilatéral et tracé sur le carnet de santé de l’enfant mais également sur son Guthrie.
Mise à jour du parcours :
Suite à la crise sanitaire subie en 2020, ce dépistage a été fortement impacté. Les ressources en professionnels spécialisés sur le territoire, notamment en médecin ORL, sont insuffisantes. Afin de limiter les retards de diagnostic de surdité chez les nourrissons, le parcours du dépistage auditif néonatal a été repensé afin de correspondre au possibilité régionale.
Depuis le 01/01/2021, seuls les enfants ne présentant aucune réponse au test auditif néonatal après deux essais sur les deux oreilles doivent être adressés chez l’ORL pour compléter le bilan.
Dans le cas où l’une des deux oreilles a été validée, la surveillance de l’audition doit être poursuivie au cours de la croissance de l’enfant, lors de visites régulières chez le pédiatre, le médecin généraliste ou à la PMI.
Elargissement de la vaccination contre le papillomavirus aux garçons
La Haute Autorité de Santé recommande d’élargir la vaccination HPV aux garçons par Gardasil 9. La vaccination des hommes, outre les protéger, permettrait une meilleure protection des filles et des femmes non vaccinées et réduirait la transmission des papillomavirus en population générale. La HAS engage donc les professionnels à proposer plus systématiquement la vaccination, la couverture vaccinale contre les HPV restant insuffisante en France (<30 %) au regard des objectifs fixés à 60% par le plan cancer 2014-2019. Chaque année, 1750 nouveaux cas de cancers HPV-induits apparaissent chez l’homme (4580 chez la femme)*
La HAS recommande :
- L’élargissement de la vaccination anti-HPV par GARDASIL 9® (9HPV) pour tous les garçons de 11 à 14 ans révolus selon un schéma à 2 doses (M0, M6).
- Un rattrapage possible pour tous les adolescents et jeunes adultes de 15 à 19 ans révolus selon un schéma à 3 doses (M0, M2, M6).
- Le maintien d’une recommandation vaccinale spécifique par GARDASIL 9® (9HPV) pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu’à 26 ans révolus selon un schéma à 3 doses (M0, M2, M6).
Les vaccins ne sont pas interchangeables et toute vaccination initiée avec l’un d’eux doit être achevée avec le même vaccin. Le Haut Conseil de la santé publique recommande que toute nouvelle vaccination soit initiée avec le vaccin nonavalent Gardasil 9®.
Cette recommandation de vaccination est applicable au 1er janvier 2021.
Qui peut administrer le vaccin ?
- un médecin ou une sage-femme,
- un infirmier sur prescription d’un médecin ou d’une sage-femme,
- dans un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic (Cegidd), un centre de planification familiale et certains centres de vaccination publics.
Pour rappel, la vaccination renforce les mesures de prévention du cancer du col de l’utérus mais ne se substitue pas aux mesures de prévention (dépistage des lésions du col par frottis ou test HPV). Même vaccinées, les femmes doivent bénéficier du dépistage selon les recommandations en vigueur.